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La Vérité Est Ailleurs
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25 octobre 2009

Anton Parks Tome 2

Anton Parks : "Adam Genisis".
"Les chroniques du Girku" Tome 2 aux Editions Nenki

adam0

PRÉFACE
par le scientifique Gerry Zeitlin

Avez-vous jamais rêvé d'être une conscience enclose dans le corps d'une autre personne pendant que cette même personne - homme ou femme - continue de faire les expériences qui lui sont propres.

Cela pourrait paraître quelque peu terrifiant : expérimenter intimement tout ce que la personne de ce rêve fait elle-même, tout en sachant que nous ne sommes pas celle-ci et que nous n'avons aucun moyen d'agir sur cette situation.

Cela pourrait pourtant assez bien décrire la façon dont Anton Parks a "fait l'expérience" de Sa'am, la figure centrale de la première moitié de la série des "Chroniques", dont le présent volume nous révèle des identités qui nous sont quelque peu plus familières. C'est du moins ce que laisse penser la façon dont il décrit son expérience. Sauf que Parks n'était guère en train de rêver ou de dormir. Ses "transports" qui le faisaient passer de sa vie en tant qu'Anton Parks à cet acteur silencieux de la vie de Sa'am / Heru allaient se produire de façon inattendue et intrusive alors qu'il était parfaitement éveillé.

Tous ces épisodes ont débuté en 1981 chez Parks, alors âgé de 14 ans, par une série de "flashes" qui prendraient spontanément place à n'importe quelle heure de la journée. Ceux-ci allaient en définitive évoluer pour devenir des "visions" survenant quotidiennement de deux à trois fois dans la journée.

C'était là des visions non désirées qui interféraient avec la vie d'un jeune homme en pleine croissance. Quelque dix années s'écouleront finalement jusqu'à ce que Parks parvienne à leur mettre un frein. Avant qu'elles ne s'évanouissent cependant, Parks avait pu découvrir qu'il avait intimement vécu, par le biais de son "partenariat" avec Sa'am / Heru, des périodes d'une histoire qui semblait se rapporter à notre Terre, et s'étendaient sur quelque 300 000 années tout au long de civilisations humaines inconnues à ce jour, pour s'achever à l'aube du christianisme.

La question pour Parks, et pour nous aujourd'hui, est de savoir comment considérer ces informations. Comment pourrait-il lui-même, et comment pourrions nous nous-mêmes jamais savoir si nous sommes là en présence de données historiques valides ou de produits d'une imagination fertile propres à alimenter une catégorie quelconque du genre de la science-fiction ?

Si nous avions bien sûr eu une connaissance préalable des mécanismes qui ont sous-tendu cette expérience, nous pourrions aujourd'hui être en mesure de faire une première évaluation des informations obtenues à travers le processus. Mais personne n'ignore que le savoir humain laisse passablement à désirer dans ce domaine. Nous serions même bien embêtés pour apposer un nom sur le phénomène auquel Parks a été soumis. Il ne s'agit clairement pas d'une expérience de rêve éveillé, étant donné que cela s'est produit à l'état de veille - sans compter moult autres raisons.

De fait, le type d'expérience qu'a connu Parks n'a probablement jamais été étudié par aucune sorte de scientifique - psychologue, parapsychologue et autres chercheurs en rêves… Nous aurions même beaucoup de mal à déterminer un domaine de recherche qui lui corresponde vraiment.

Face à de telles circonstances, Parks s'est rendu compte que la seule façon de comprendre le sens de ces informations était d'étudier les données elles-mêmes, de vérifier de quoi elles étaient faites et si elles pouvaient s'apparenter à de quelconques vestiges encore présents de nos jours et liés aux époques excessivement anciennes qu'elles supposent.

La question de leur cohérence intrinsèque semble s'être résolue d'elle-même. Comme n'importe quel lecteur du premier volume, "Le Secret des Étoiles Sombres", l'aura vu, le récit de Parks se tient magnifiquement de bout en bout -, là n'est pas le problème, et il n'y a pas de doute que les lecteurs auront le même sentiment quant au présent volume. Il y a pourtant deux problèmes importants auxquels nous sommes confrontés pour ce qui est de leurs correspondances externes.

La totalité de ce scénario implique premièrement des races étrangères à notre planète, issues d'autres dimensions, ainsi que des événements inconnus du savoir officiel et auxquels notre société moderne dénie toute validité. Ceci nous amène à la question suivante : les "autorités connaissantes" de notre société sont-elles compétentes pour émettre un jugement quant à la validité de cette partie-là de l'histoire de Parks ?

Il va bien entendu sans dire qu'en tant qu'autorités, elles revendiqueront le droit d'agir de la sorte. Et nous attendrions de leur part qu'elles considèrent que cette validité est ici sans fondement, soit parce que la possibilité que les informations de Parks puissent être valides n'est conforme à aucun de leurs modèles de réalité, soit parce que nous sommes à ce jour incapables de comprendre ce processus. Et il nous faudrait, étant donné qu'il s'agit des autorités, attendre qu'elles apprennent éventuellement suffisamment de choses à ce propos dans un avenir incertain - si tant est qu'elles nous en informent.

Et c'est pourtant là ce qu'elles déclareraient, étant donné qu'elles sont, en tant qu'autorités, censées tenir de tels propos.

C'est à nous de décider s'il convient de les écouter ou pas.
Ce qui constitue le second problème, ce sont les épisodes de cette histoire qui ont lieu sur notre planète et dans notre dimension, lesquels ont pu laisser des traces et ce, de manière si répétée que les séquences en questions ont commencé à empiéter sur des périodes connues de l'histoire humaine.

Nous avons ainsi la situation inverse : il y a bien des "autorités" de toutes sortes qui sont toujours prêtes à nous donner leur interprétation de telle ou telle trace physique, psychologique ou historique, insistant la plupart du temps sur le fait qu'elles sont dans le vrai, même si elles contredisent en cela d'autres autorités.
Face à cela, Parks disposait d'une possibilité d'action qui n'était autre que de se cultiver lui-même dans au moins deux disciplines susceptibles d'apporter quelques éclaircissements à propos de ces questions-là - et de découvrir ce qui avait des chances d'être le plus proche de la vérité pour ce qui est de notre passé comme de notre actuelle situation. J'ai nommé les domaines de la linguistique et de la mythologie.

Il lui fallait des connaissances en linguistique, car même s'il s'était trouvé en mesure de comprendre et d'utiliser les formes orales et écrites de la langue qu'employaient les êtres avec lesquels Sa'am / Heru était en relation, il n'avait à l'origine aucune idée de ce que cette langue aurait pu être. Comme il l'a lui-même soigneusement expliqué dans son premier volume, son étude a révélé que cette langue s'était avérée être une sorte de proto-sumérien. Il a au cours de ce processus également découvert que toutes les langues premières de l'humanité tiraient leurs racines phonétiques de cette langue fondatrice, et la façon spécifique dont chaque phonétique s'était adaptée en disait long sur la façon dont les civilisations qui les employaient articulaient leurs concepts.

Tout ceci a ainsi directement débouché sur une enquête exhaustive concernant les diverses mythologies du monde.
Là ou les spécialistes universitaires en mythologie se contentent d'assimiler les mythes à des croyances, qui les renseignent ainsi sur la façon dont étaient structurées celles des diverses civilisations premières, Parks est quant à lui en mesure de comparer ces mythes à ce dont il se "souvient", mythes qui constituent d'ailleurs souvent la trame de ses souvenirs.

Comparer cette même trame à des visions conventionnelles du monde ne va cependant pas sans mal. Les corrélations apparaissent clairement, et sont cependant surprenantes. Elles dressent un tableau de notre passé et de la situation présente qui défie pratiquement toutes les idées que nous pourrions avoir quant à ce que nous sommes - et ceci pour la simple et bonne raison que nos mythes sont souvent les restes d'événements étonnants.

En guise de conclusion à notre propos, je crois qu'il est important que nous en revenions à notre point de départ. À quoi sommes-nous censés apparenter l'expérience "paranormale", comme nous serions tentés de l'appeler, de Parks ? Les lecteurs auront en mémoire le rôle central tenu par le Gírkù dans le 1er volume, "Le Secret des Étoiles sombres". Objet magique (tel qu'il nous apparaît tout au moins à nous) dont l'origine reste un profond mystère, lui-même déjà ancien lorsqu'il fut confié à Sa'am quelque 300 000 ans avant notre ère, le Gírkù a son identité propre. Il possède même un nom : Ugur, et se trouvait être le fidèle compagnon de Sa'am / Enki (comme nous allons le découvrir dans ce volume) et probablement d'autres qui lui ont succédé.

Ugur affiche en tant que personnalité des caractéristiques hautement vertueuses, parmi lesquelles la fidélité à son possesseur et, semblerait-il, à la Vérité elle-même. Ugur est l'éternel dépositaire de toutes les données historiques qui lui ont été confiées. Tout au long des livres de Parks, nous voyons Sa'am / Enki et ensuite Heru (Horus) enregistrer en Ugur les chroniques de maints millénaires. Nous apprenons ainsi que Mamitu-Nammu, la "mère" de Sa'am, a fait la même chose avant lui, d'autres encore l'ayant suivie. Et aujourd'hui, en ce temps qui est le nôtre, Parks indique (lors de communications privées - si ce n'est de manière on ne peut plus claire dans ses livres) que tout ce que comporte ses récits est remonté jusqu'à nous à partir de ce même Ugur.

Il nous est seulement possible d'imaginer comment tout cela s'est passé. C'est pourtant parce que tout cela s'est effectivement produit un jour que nous ne sommes aujourd'hui plus contraints d'affronter notre futur en aveugles, sans même la certitude d'une identité pour assumer notre destin. Nous découvrons ici que notre passé, pour avoir été tragique, n'en est pas moins empreint de noblesse - face aux ennemis les plus impitoyables qui soient, autrefois bien près, et toujours bien près de nos jours, de nous priver de notre héritage comme de notre destinée. Mais rien n'est encore joué.

Gerry Zeitlin
New York, mars 2007

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